Niché dans le Sénégal oriental, le Parc national de Niokolo Koba (Pnnk) concentre presque toutes les espèces végétales et animales des savanes de l’Ouest africain. Ce parc compte près de 350 espèces d’oiseaux, 80 espèces de mammifères, plus de 40 espèces de reptiles ainsi que des hippopotames et crocodiles dans les cours d’eau. Vu la richesse de leur terroir, qui est aujourd’hui l’un des derniers bastions de la biodiversité au Sénégal, les populations de Tambacounda ont fait un plaidoyer pour la sauvegarde et la restructuration dudit Parc.
Le président du Conseil départemental de Tambacounda, Alassane Syna Cissokho, parlant ce lundi 5 juin 2017 à l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement célébré dans sa région, a exposé les doléances des populations locales. «Le Sénégal oriental est aussi le réservoir d’immenses ressources naturelles dont l’exploitation génère des avantages économiques certains. Mais, cette exploitation entraine aussi des risques environnementaux et économiques plus ou moins graves. Nous souhaitons vivement la sauvegarde et la restructuration du Parc national de Niokolo koba, de même que la création, dans notre localité, d’une zone écologique, d’aires protégées en particulier, des réserves naturelles communautaires».
Ce même engagement doit être de mise dans les sites d’orpaillages où l’utilisation de produits dangereux comme le mercure sont à combattre et à bannir définitivement, dira également Alassane Syna Cissokho, devant le ministre de l’Environnement et du Développement durable et les autorités administratives de la région.
Source : seneweb.com