La femme traditionnelle sénégalaise est connue et reconnue à travers le monde pour sa capacité à user de sa séduction et son charme. Elle sait détourner les regards et faire tourner les têtes rien que par sa démarche. Cet atout charme propre à la femme sénégalaise porte plusieurs appellations :
La femme Drianké
Au Sénégal et même au-delà des frontières africaines, la femme drianké représente l’idéal de la femme traditionnelle sénégalaise. Ce terme wolof désigne donc une femme d’âge mur avec des rondeurs avantageuses, raffinée et distinguée qui sait cultiver son élégance.
En effet, la femme Drianké est toujours vêtue de ses habits traditionnels (grand boubou, ndokette et autres) qui mettent en avant ses belles courbes qu’elle agrémente d’une démarche gracieuse.
La mise en beauté ne s’arrête pas là. La drianké prend soin d’elle et féminine des pieds à la tête. C’est pourquoi, la coiffure des femmes sénégalaises est une raison d’être. Tresses de couleur, cheveux tirés ou lâchés, la Sénégalaise passe volontiers plusieurs heures à se faire coiffer. Et ses cheveux deviennent une véritable œuvre d’art. Pour les jours de fête traditionnelle, la femme drianké orne ses cheveux selon les codes de son ethnie. Ainsi, une femme wolof portera une coiffure assez sophistiquée, ornée de bijoux en or, avec un voile léger. Tandis que les femmes sérères ajoutent, quant à elles, des pièces de monnaie et des perles. Chez les femmes peules, les tresses prennent la forme de losange ou de triangle.
D’autres optent pour le foulard de tête, étoffe souvent assortie à la tenue portée que l’on noue savamment sur sa coiffe.
Les mains et les pieds des driankés sont sublimés par l’application d’une coloration temporaire, le henné, formant de jolis motifs uniformes à l’endroit où les dessins sont réalisés. Pour cela, deux techniques régulièrement utilisées : celle de la colle avec des motifs préétablis ou celle du stylo qui laisse libre court à l’artiste qui réalise le dessin à main levé.
Outre l’apparence physique, ce qui caractérise le plus la femme drianké est sa capacité à être une parfaite maitresse de maison. Pour le plus grand bonheur de son époux et de ses convives qui en plus d’apprécier ses courbes généreuses, peuvent profiter de ses talents culinaires d’exception. Car, la femme drianké quelque soit son ethnie semble remarquablement douée en cuisine. Ses recettes lui ont été transmises de génération en génération et cela dès son plus jeune âge.
La maison de la drianké reste toujours bien tenue et propre. Elle sent bon tantôt l’effluve du bon repas mijoté avec amour tantôt un doux parfum d’intérieur.
La drianké la plus connue dans le paysage sénégalais est incontestablement la chanteuse de mbalakh Kiné Lam.
La femme Diongoma
Plus séductrices que les driankés, les diongomas font chavirer les cœurs des hommes d’âge mûr. Elles ont la réputation de connaître les secrets pour garder un homme auprès d’elles et qu’il évite de regarder d’autres femmes.
Dotée d’une chute de rein savamment ornée de bijoux de perles appelées bine-bine, la Diongoma reste très charmeuse. Et cela, sans pour autant tomber dans la vulgarité. Elle sait mettre ses courbes généreuses en avant. De quoi, laisser libre court à l’imagination en matière de séduction et de charme de celui ou celle qui observe cette sénégalaise.
Objet de tous les regards, la diongoma use des accessoires, vêtements et autres parfums pour ne laisser personne indifférent. Pour faire partie de ce cercle très fermé, il faut savoir booster sa confiance de soi et développer sa féminité.
Afin de faire connaitre ce concept, il existe de plus en plus de concours de Miss diongoma.
Par ailleurs, le secret du succès des diongomas ne se limite pas qu’à leur manière de marcher. Elles savent faire des tas d’autres choses, ce qui fait leur réputation d’experte en sensualité et en érotisme.