Barack Obama en famille pour visiter l’ile de Gorée, en 2013 une visite historique, une visite forte symboliquement, celle de Barack Obama sur l’île de Gorée, au large de Dakar, d’où sont partis vers l’Amérique des milliers d’esclaves, à l’époque de la traite des Noirs.
Dans une rare allusion à sa condition d’Africain-Américain, le président des Etats-Unis a déclaré que cette visite lui donnait plus de motivations pour défendre les droits de l’Homme.
Avant lui, George Bush et Bill Clinton s’étaient déjà rendus sur cette île, mais aucun président américain n’a jamais présenté d’excuses pour l’esclavage.
Sidi Hairou Camara est président de l’université du Troisième Age du Sénégal : « Ce n’est pas facile d’oublier que nos grand-parents, nos arrières grands-parents, ont subi ces traitements, mais nous pardonnons. Et c’est pourquoi nous voulons que cette relation entre les Etats-Unis et nous existe dans le souvenir de ces évènements afin que chacun assume le rôle qu’il y a joué ».
Louant les réformes démocratiques sénégalaises, Barack Obama a choisi de plaider pour la cause homosexuelle, aux côté de Macky Sall, président d’un pays où l’homosexualité n’est toujours pas dépénalisée.